“Il faut le dire une bonne fois pour toutes : L’Homme de Rio est le meilleur film d’aventures-divertissement-populaire-comédie-d’action jamais produit par le cinéma français. Un bijou, une merveille. On exagère ? Certes non (…)” Aurélien Ferenczi, Télérama, 7 juin 2014
Le film culte par excellence, qui a inspiré Steven Spielberg pour la création des Aventuriers de l’Arche perdue. Clin d’oeil à Tintin et l’Oreille cassée ou Tintin en Amérique quand Belmondo, qui n’a jamais été doublé pour les cascades de ce film, passe d’une chambre à l’autre d’un hôtel de Copacabana en marchant sur une étroite corniche de la façade d’un gratte-ciel. A voir et revoir, ne serait-ce que pour la poursuite et les prises de vue dans Brasilia en cours de construction, ses immenses avenues désertes qui semblent mener nulle part, les palais futuristes d’Oscar Niemeyer, dont le personnage de Mario Di Castro est directement inspiré. Brasilia, capitale de l’éternel pays du futur.
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Film emblématique de la Nouvelle Vague, Pierrot le Fou contient tout ce qui a fait le succès mais aussi tout ce qui a alimenté les détracteurs de ce courant cinématographique : refus d’une structure narrative construite, incohérence voulue des plans, références cinéphiles manifestes, improvisations, décors naturels, prises de vues proches de celles adoptées dans les reportages, etc. Bien que le scenario soit une adaptation de « Obsession, le démon de onze heures », roman noir de Lionel White, Godard a toujours préféré dire avoir été inspiré par Arthur Rimbaud. Le script contient ainsi de nombreuses références à ou citations d’une « Saison en enfer ». Godard se réclame aussi du cynisme de Louis-Ferdinand Céline ( le personnage principal s’appelle Ferdinand et deux livres de Céline sont mentionnés dans le film). Sur le plan des couleurs et de certaines images, le film a été inspiré par certaines toiles de Nicolas de Staël. « L’art est comme l’incendie, il naît de ce qu’il brûle » (Jean-Luc Godard, Histoire(s) du cinéma, 1990). De bout en bout, Jean-Paul Belmondo et Anna Karina brûlent les planches, nous fascinent et nous emportent encore aujourd’hui dans leur folie destructrice.
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L’hôtelier d’une petite station balnéaire de Normandie a juré à sa femme de ne plus toucher à un verre d’alcool. C’était sans compter avec l’arrivée de Fouquet qui surgit avec la tentation… (Résumé Allociné)
Sans doute le meilleur film d’Henri Verneuil. Rencontre d’un Gabin âgé, à l’automne de sa vie, lourd dans le sens simonien du terme, et d’un Belmondo merveilleusement jeune, à l’aise et léger, tous deux portent le film. Le scénario, inspiré du mythique livre d’Antoine Blondin, la liberté de ton et de style (l’alcool coule à flot, les mots voltigent), la sincérité du jeu de tous les acteurs autour du frénétique duo Gabin/Belmondo, bref tout concourt à faire de ce film un chef d’oeuvre.
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Fasciné par le cinéma américain, Melville, maître du cinéma indépendant des années soixante, a conçu le Doulos comme un film américain de série noire. Avec le souci du détail qui le caractérise (les fenêtres sont à guillotine comme outre-atlantique), Melville réalise un policier encore aujourd’hui considéré comme un modèle du genre. Serge Reggiani, face à un Belmondo sombre et dur,, formidable second rôle, éternel perdant, est troublant de sincérité. Melville exploitant avec intelligence son coté noir et nihiliste, démontre, comme il l’avait fait un an plutôt, dans Léon Morin prêtre, inspiré du roman de Béatrix Beck, que Belmondo est bien loin de n’être qu’un acteur de comédie.
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