Non, nous n’allons pas programmer Les Bronzés qui ont révélé Patrice Leconte au grand public mais deux autres films de ce réalisateur éclectique : Monsieur Hire, acclamé par la critique, brillante adaptation du roman de Georges Simenon, Les fiançailles de Monsieur Hire, avec dans le rôle titre Michel Blanc et Ridicule, comédie qui se déroule au XVIIIème siècle et qui vaudra à Patrice Leconte quatre César en 1996, dont ceux du meilleur réalisateur et du meilleur film, ainsi que le BAFA 1997 du meilleur film étranger.
Monsieur Hire vit depuis des années dans le même appartement, ni pauvre ni riche. Il attend. Alice, qui loge dans un studio juste en face, se rend brusquement compte qu’il l’observe depuis des mois. Il sait tout d’elle et en tombe amoureux, alors qu’Alice est éprise d’Emile et prête a tout pour le protéger. (Résumé Allociné)
« Les vices sont sans conséquence, le ridicule tue ».
Grégoire de Ponceludon de Malavoy (Charles Berling), jeune aristocrate désargenté et candide, arrive à la cour de Louis XVI à Versailles. Mots d’esprit, sens de l’honneur et du ridicule, raffinement et bizarreries font la Cour, le bonheur de certains et le malheur d’autres. Brillante interprétation de Bernard Giraudeau en abbé de Villecourt.
Sans doute un des plus grands cinéastes contemporains, Bertrand Tavernier débute dans le monde du cinéma en écrivant pour les Cahiers du Cinéma et sa grande rivale, la revue Positif. Au début des années soixante il travaille pour Georges de Beauregard, le producteur de Godard et de la Nouvelle Vague, qui lui permet de réaliser ses premiers court-métrages. Ce sera en 1973 qu’il réalisera son premier long métrage, l’Horloger de Saint Paul, une adaptation d’un roman de Georges Simenon, avec Philippe Noiret. Ce film marquera le début d’une très longue collaboration avec cet acteur mythique. Il a réalisé à ce jour 54 films. Bertrand Tavernier est un homme de convictions qui s’est engagé dans de nombreux combats pour défendre le cinéma mais aussi pour d’autres questions fondamentales de notre société.
Adaptation de la célèbre bande dessinée éponyme de Blain et Lanzac, le film raconte la vie mouvementée d’Arthur Vlaminck, jeune énarque, nouveau venu au Quai d’Orsay. Il a été embauché pour écrire les discours d’Alexandre Taillard de Vorms, le charismatique ministre des Affaires étrangères. Ce dernier est un tourbillon, et le jeune homme peut à peine prononcer un mot face à lui. (…) Le directeur du cabinet du ministre sert de guide au jeune homme et lui apprend notamment à composer avec le tempérament fougueux de Taillard… (Résumé Télérama)
Ce film a reçu le César du meilleur acteur et du meilleur réalisateur en 1997.
Les Balkans, septembre 1918. Alors que l’armistice est signe en France, seule l’armée d’Orient n’est pas démobilisée et reste en état de guerre. Casernes dans Bucarest, les soldats sèment le désordre, pillent et tuent. Norbert a la délicate mission de faire condamner les coupables, les hommes du capitaine Conan, son ami a qui l’on doit, sous le commandement de Franchet d’Esperrey, la prise du mont Sokol. Malgré la fureur de Conan, qui défend ses soldats envers et contre tout, Norbert fera son devoir. (Résumé Allociné)
Philippe Noiret recevra pour ce film le César du meilleur acteur en 1990. Le film recevra le Bafta 1990 du meilleur film étranger et sera nominé pour les César 1990 dans neuf catégories. La bande originale d’Oswald d’Andrea recevra le César de la meilleure musique de film 1990.
1920. La Première Guerre mondiale est achevée depuis deux ans. La France panse ses plaies et se remet au travail. Dans ce climat, deux jeunes femmes d’origines sociales très différentes poursuivent le même but, retrouver l’homme qu’elles aiment et qui a disparu dans la tourmente. Leur enquête les conduit à la même source d’information, le commandant Dellaplane. Du 6 au 10 novembre 1920, Irene, Alice, le commandant se croisent, s’affrontent et finalement apprennent à se connaître…