Sans doute un des plus grands cinéastes contemporains, Bertrand Tavernier débute dans le monde du cinéma en écrivant pour les Cahiers du Cinéma et sa grande rivale, la revue Positif. Au début des années soixante il travaille pour Georges de Beauregard, le producteur de Godard et de la Nouvelle Vague, qui lui permet de réaliser des court-métrages. Ce sera en 1973 qu’il réalisera son premier long métrage, l’Horloger de Saint Paul, une adaptation d’un roman de Georges Simenon, avec Philippe Noiret. Ce film marquera le début d’une très longue collaboration avec cet acteur mythique. Bertrand Tavernier est un homme de conviction qui s’est engagé dans de nombreux combats pour défendre le cinéma mais aussi pour d’autres enjeux fondamentaux de notre société. Il a réalisé à ce jour 54 films.
Adaptation de la célèbre bande dessinée éponyme de Blain et Lanzac, le film raconte la vie mouvementée d’Arthur Vlaminck, jeune énarque, nouveau venu au Quai d’Orsay. Il a été embauché pour écrire les discours d’Alexandre Taillard de Vorms, le charismatique ministre des Affaires étrangères. Ce dernier est un tourbillon, et le jeune homme peut à peine prononcer un mot face à lui. (…) Le directeur du cabinet du ministre sert de guide au jeune homme et lui apprend notamment à composer avec le tempérament fougueux de Taillard… (Résumé Télérama)
Ce film est gracieusement prêté par l’Institut Français, cinéma.
Ce film a reçu le César du meilleur acteur et du meilleur réalisateur en 1997.
Les Balkans, septembre 1918. Alors que l’armistice est signe en France, seule l’armée d’Orient n’est pas démobilisée et reste en état de guerre. Casernes dans Bucarest, les soldats sèment le désordre, pillent et tuent. Norbert a la délicate mission de faire condamner les coupables, les hommes du capitaine Conan, son ami a qui l’on doit, sous le commandement de Franchet d’Esperrey, la prise du mont Sokol. Malgré la fureur de Conan, qui défend ses soldats envers et contre tout, Norbert fera son devoir. (Résumé Allociné)
Ce film est gracieusement prêté par l’Institut Français, cinéma.
Philippe Noiret recevra pour ce film le César du meilleur acteur en 1990. Le film recevra le Bafta 1990 du meilleur film étranger et sera nominé pour les César 1990 dans neuf catégories. La bande originale d’Oswald d’Andrea recevra le César de la meilleure musique de film 1990.
1920. La Première Guerre mondiale est achevée depuis deux ans. La France panse ses plaies et se remet au travail. Dans ce climat, deux jeunes femmes d’origines sociales très différentes poursuivent le même but, retrouver l’homme qu’elles aiment et qui a disparu dans la tourmente. Leur enquête les conduit à la même source d’information, le commandant Dellaplane. Du 6 au 10 novembre 1920, Irene, Alice, le commandant se croisent, s’affrontent et finalement apprennent à se connaître…
Ce film est gracieusement prêté par l’Institut Français, cinéma.